Dans une lettre à ses actionnaires diffusée mercredi, le groupe basé à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) fait état de trois possibilités "pertinentes" d'acquisitions.
Si elle devait se concrétiser, la reprise de ces trois sociétés apporterait près de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires additionnel à la société, précise Thermador, à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels.
Sur les six premiers mois de l'année, le groupe a dégagé un bénéfice net (part du groupe) de 16,9 millions d'euros, en hausse de 9,9%.
L'amélioration du résultat net est plus prononcée encore que celle du résultat opérationnel courant, qui augmente de 6,7%, à 25,0 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires (déjà communiqué) s'établit pour sa part à 190,7 millions d'euros, en hausse de 14,8% (+5,0% à périmètre constant). L'activité du deuxième trimestre s'est établie "dans la continuité" de celle du premier trimestre, malgré la diminution des mises en chantier de logements.
"Cela n'entame pas notre sérénité à l'abord du deuxième semestre", souligne le groupe, d'autant qu'il bénéficiera d'un effet de base favorable (la fin de l'année 2018 avait été faible). De surcroît, "la tendance reste favorable" à l'export et en robinetterie industrielle, relève-t-il.
Thermador, qui est organisé sous forme d'une fédération de filiales autonomes, se félicite par ailleurs du succès de nouvelles activités lancées "à partir d'une page blanche" comme Axelair (climatiseurs mobiles), qui s'approche de la rentabilité, et Aello (matériel de piscine).
A la fin juin, la dette de Thermador ne dépassait pas 41 millions d'euros, soit 20% de ses fonds propres.
A la Bourse de Paris, l'action Thermador valait mercredi soir 57,4 millions d'euros, ce qui valorisait la totalité de l'entreprise à 523 millions d'euros.