Le grand écart du prix de l'immobilier neuf en montagne

Du Jura aux Alpes du Sud en passant par les stations de Savoie MontBlanc, tour d’horizon des grandes tendances du logement neuf en montagne.

Copropriété classique pour acquérir une résidence secondaire ou investissement en résidence de tourisme à la montagne, il y a principalement deux possibilités pour investir dans une station de sports d’hiver. Les opérations se répartissent d’ailleurs de façon assez équitable en stations. Parfois dans un seul et même programme neuf, on trouve des appartements neufs vendus en copropriété classique, d’autres en résidence de tourisme, avec un gestionnaire exploitant. Quid de ce que cela implique sur les prix de l’immobilier neuf en station ?

Résidence de tourisme vs. copropriété classique

Maintenant que le dispositif Censi-Bouvard ne profite plus à l’investissement en résidence de tourisme, se pose l’intérêt d’opter pour un tel produit afin d’investir dans l’immobilier neuf en montagne. Pourtant, les résidences de tourisme, de plus en plus haut de gamme, continuent de se multiplier dans les stations. En effet, les collectivités préfèrent les résidences de tourisme aux immeubles en copropriété classique, afin de faire la chasse aux volets fermés et aux lits dits froids des résidences secondaires.

On note d’ailleurs dans notre baromètre dédié des prix plus élevés dans les programmes neufs en copropriété classique que dans les résidences de tourisme. De quoi attirer des investisseurs au ticket d’entrée moindre et qui ne veulent occuper le bien que quelques jours par an. Certains promoteurs offrent aussi des formules hybrides, mix entre copropriété classique mais avec les services d’une résidence de tourisme et la possibilité de mettre en gestion locative le bien, en profitant du statut fiscal de la location meublée.

Comment investir en LMNP à la montagne ?

Même en dehors d’une résidence de tourisme, il est possible de profiter du statut de LMNP, Loueur de Meublés Non-Professionnel, ou LMP, Loueur de Meublés Professionnels pour investir dans l’immobilier neuf à la montagne. En faisant le choix de louer quelques semaines par an sa résidence secondaire à la montagne, le statut LMNP permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire sur les loyers de 50 % sous le régime de la micro entreprise. L’abattement grimpe à 71 % lorsque le bien est un meublé de tourisme classé par un organisme indépendant.

Ces stations de prestige toujours tant cotées

Megève, l’Alpe d’Huez… même si les opportunités foncières sont de plus en plus rares en montagne, certaines stations premium parviennent toujours à proposer de nouvelles opérations immobilières. C’est le cas en ce moment à Megève, l’Alpe d’Huez, Tignes… Reste que pour investir dans ces stations de prestige, les prix ont tendance à s’envoler : 500 000 € pour un trois-pièces à Megève, 571 000 € pour un T3 dans une résidence haut de gamme à l’Alpe d’Huez.

Des stations villages qui restent bon marché

Du Jura aux Alpes, il est possible d’investir à la montagne dans des stations villages plus abordables. C’est le cas en ce moment à La Chapelle d’Abondance en Haute-Savoie, où l’on peut acquérir un trois pièces à partir de 200 000 € ou encore à Métabief dans le Doubs, avec un T3 à 260 000 € TTC.

Coup double quand elles sont reliées à de grands domaines skiables. C’est le cas de Vaujany où l’on paiera presque deux fois moins cher un trois-pièces qu’à l’Alpe d’Huez, pour le même domaine skiable.

Prix de l’immobilier neuf en montagne en temps réel

Méthodologie : une méthode de calcul en temps réel

Prix en euros à partir de d’un appartement neuf T3, avec deux chambres, constaté le 27/1/2020 dans les stations de sports d’hiver ayant des opérations de logements neufs actuellement recensées sur le site : Trouver-un-logement-neuf.com

RT = Résidence de Tourisme / RH = Résidence Hôtelière / RS = Résidence secondaire en copropriété classique

Précaution : à noter qu’il s’agit là d’exemples de prix de vente actuellement pratiqués en stations et non de prix moyens, contrairement à nos baromètres habituels. Le nombre d’opérations pour chaque station n’est en effet pas suffisant pour établir des moyennes.