Le clos Saint-Vincent à Blanzat : un projet ambitieux de requalification de friche industrielle

Auvergne Habitat, accompagnée par le cabinet Ilot Architecture, a entrepris la requalification une friche industrielle du XIXe siècle, acquise en 2019, pour la réalisation de 78 logements. Le projet du Clos Saint-Vincent à Blanzat, qui dispose d’une assiette foncière de 13.000 m², a pour objectif d’améliorer et redynamiser l’entrée de la ville de Blanzat tout en préservant une partie du patrimoine afin également de répondre à l’enjeu de niveau bas carbone.

Dans ce cadre, le bâtiment de l’ancienne papeterie a été conservé et sera réhabilité en logements collectifs ; la maison située à l’entrée du site sera transformée en 2 logements, un escalier en pierres de Volvic sera préservé et des structures existantes seront réutilisées pour créer du stationnement.

Le Clos Saint-Vincent à Blanzat : la transformation durable d’une friche industrielle du XIXe siècle

Ce projet s’aligne parfaitement sur les objectifs de la loi Climat et Résilience de 2021 qui vise à atteindre le « zéro artificialisation nette ». En effet, la requalification d’une ancienne friche industrielle en 78 logements sans recours à une nouvelle artificialisation contribue à atteindre cet objectif et constitue une excellente initiative pour donner une nouvelle vie à un site à l’abandon.

Le choix de conserver une partie des bâtiments et de les transformer en logements ou en poche de parkings permettra de réduire l’empreinte carbone du projet. La garantie de la dépollution du site et la gestion appropriée des déchets de démolition témoignent de l’engagement sérieux d’Auvergne Habitat et des autres parties prenantes en faveur de la préservation de l’environnement.

Par ailleurs, le lancement du fonds friche du plan de relance, qui vise à soutenir les projets de recyclage foncier des friches industrielles, a été une étape cruciale pour la réalisation de ce projet. Grâce à une candidature retenue, l’obtention du soutien de l’État pour un montant de 1,6 million d’euros a été décisive dans le développement et la mise en œuvre du projet.

Cette aide financière a donc permis de garantir la faisabilité de ce projet de réhabilitation et des moyens importants ont été mis en œuvre pour assurer la dépollution du site, la bonne gestion et le traitement des déchets de démolition.

Le projet s’inscrit donc dans une démarche environnementale forte en limitant l’étalement urbain grâce à la réhabilitation d’un site existant. Cet engagement en faveur de l’environnement se reflète également dans le choix de préserver le bief canalisant l’eau situé au cœur du site pour exploiter la force hydraulique.

La création d’une unité de production d’électricité à partir de la force hydraulique disponible sur le site s’inscrit dans le plan de sobriété énergétique et permettra de produire de l’électricité verte, correspondant à la consommation électrique moyenne de 11 pavillons T3. Les bénéfices de cette production d’électricité seront partagés entre tous les locataires, car elle sera injectée dans le réseau de la résidence, notamment dans les parties communes.

Les 78 logements financés selon différentes modalités (PLAI, PLUS et PSLA) ont été réalisés dans l’objectif de favoriser la mixité sociale. En effet, ces modes de financements permettent à des locataires en situation de précarité et aux revenus modérés d’accéder à des logements aux loyers modérés mais également à la location accession.

De plus, la diversité des typologies de logement à savoir logement individuel, intermédiaire et collectif contribue également à cette mixité.

Le projet en chiffres

78 logements composés de :

• 12 pavillons et intermédiaires ; 41 appartements neufs ; 25 appartements en réhabilitation, dont 12 PSLA au sein de la résidence Rozalid
• 24 T2 ; 35 T3 et 19 T4
• 23 PLAI, 43 PLUS et 12 PSLA

Surfaces et coûts :

• Surfaces habitables construites : 5.054 m2
• Coût global du projet : 17,1 Millions d’€ HT
• Aide au « recyclage foncier des friches » 1.600.000 €