NOC42 est le projet de la construction d’un campus qui vient compléter l’offre de la fameuse « Ecole 42 », entièrement dédiée au numérique et conçue et financée par Xavier Niel depuis 2012 afin de permettre à tous, de manière gratuite, de franchir les codes du numérique.
La construction de ce campus situé en face de l’Ecole 42, au sein du quartier Bessières (17e arr.) permettra non seulement à près de 1000 étudiants de l’établissement de dormir sans se ruiner à proximité mais également de contribuer encore plus à la dynamisation du quartier, notamment grâce à ses offres culturelle, économique et associative.
« Pensé dès ses prémices avec la Régie de quartier, nous avons souhaité que ce projet soit ouvert à tout le monde, dans la même lignée que l’Ecole 42. C’est pourquoi, de concert avec elle, nous avons décidé de proposer une épicerie associative, des jardins et des salles partagées avec les associations du quartier, un parcours sportif sur les toits -ouvert à l’ensemble des habitants- ainsi qu’une salle polyvalente dont la programmation culturelle a été confiée à l’association Artistik Rezo, dirigée par Nicolas Laugero-Lasserre » dévoile Adrien Raoul, fondateur de AR Studio d’Architectures
Ne souhaitant pas attendre la construction des bâtiments à venir pour offrir au quartier et à la capitale toute entière un aperçu de l’énergie créative que proposera le futur campus 42, l’agence AR Studio d’Architectures, Artistik Rezo et Christian Delécluse, artiste numérique, commissaire d’expositions et co-concepteur du projet, ouvriront l’exposition « Mondes Souterrains » au public le soir de la nuit blanche, prévue le 1er octobre 2016. En effet, AR Studio d’Architectures co-finance avec Artistik Rézo et 42 cette exposition et met tout en œuvre pour ouvrir ce lieu aux artistes.
Au cours de cette soirée, 10 artistes de street art dialogueront avec 10 artistes numériques. Cette rencontre vise à faire émerger des échanges entre ces deux univers très contemporains du paysage artistique.
Agissant comme un véritable laboratoire, les problématiques proposées par « Mondes Souterrains » suggèreront les possibilités de repenser les usages à l’ère du numérique en explorant notamment la relation du corps à l’espace dans un monde d’informations.